Le Gros Sabordage

Circassiens pas tout à fait comme les autres, les artistes de La Mondiale générale posent des questions et provoquent des débats. L’homme a-t-il le temps de se sauver lui-même ? Réponse en équilibres et en mouvements.

Ce n’est l’histoire de personne en particulier. Ni la vôtre. Ni la nôtre. Ni celle des autres. C’est l’histoire d’un mensonge que l’homme se fait à lui-même : le mirage de son importance, le piège de son existence, l’art de se persuader que sa route ne mène pas à une mort certaine. Pièce de cirque virant à la fable sarcastique, Le Gros Sabordage met en jeu cinq équilibristes qui évoluent, dans un espace mouvant, entre l’amour et la mort. Les obstacles sont volontairement nombreux. Le risque est calculé pour être déraisonnable…

Ils se perchent sur des morceaux de bois, s’essaient au hula hoop, se regroupent pour mieux faire face aux situations absurdes dans lesquelles ils s’enferrent : à la frontière de la beauté et de l’autodestruction. Car dans ce monde aux règles et aux codes biscornus, aucune réponse n’est jamais réellement la bonne. Fantaisie sans drame, sans catastrophe et sans cynisme, Le Gros Sabordage a vraiment tout de la farce, du canular, de la savoureuse et espiègle imposture. Un régal.