Confinement : représentations annulées. Plus d’informations à venir.
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Après En finir avec Eddy Bellegueule, Édouard Louis revient sur l’histoire de son enfance. Un chant d’amour au père et un manifeste citoyen porté à la scène par Stanislas Nordey.
C’est l’histoire d’un retour. Celui d’Édouard Louis qui, après des années d’absence, décide de renouer avec son père. Il retrouve cet ancien ouvrier diminué, le corps détruit par un accident de travail qui a entraîné sa mort sociale. Entre intime et politique, le jeune écrivain nous plonge dans ses souvenirs d’enfance tout en procédant à un véritable « J’accuse ! ». Il dénonce les nombreuses réformes qui ont mis à mal, dans notre pays, les droits et l’existence même des plus démunis de nos compatriotes.
Après Clôture de l’amour en 2013, Stanislas Nordey revient au Grand R avec toute la force militante et la sensibilité humaine d’une écriture qui
ne répond pas aux exigences de la littérature, mais à celles de la nécessité et de l’urgence, à celle du feu.
Rendant justice aux oubliés de notre société, le directeur du Théâtre national de Strasbourg donne corps à un théâtre de la confrontation. Un théâtre de lutte citoyenne qui
parle pour ceux qui n’ont pas la parole.
Prévu initialement sur le plateau du Manège en mai dernier, ce spectacle sera adapté pour l’écrin du Théâtre cette saison.
Production
Production Théâtre National de Strasbourg
Coproduction La Colline – Théâtre national
Qui a tué mon père © 2018, Édouard Louis. Tous droits réservés