Yara El-Ghadban

Cette saison, c’est la romancière et anthropologue Yara El-Ghadban qui a accepté l’invitation annuelle du collectif Lettres sur Loire et d’ailleurs. 

Lettres sur Loire et d’ailleurs est un collectif soutenu par la Région Pays de la Loire, rassemblant des structures littéraires : Moulins de Paillard (72), Maison de la poésie (44), Lecture en tête (53), Maison Julien-Gracq (49), Cézam (53, 72), bibliothèque universitaire (72). Le réseau accueille tous les 18 mois en Pays de la Loire un auteur ou une autrice venue d’ailleurs, engagée dans une écriture humaniste et mal connue en France. Yara El-Ghadban est née à Dubaï dans une famille de réfugiés palestiniens. Elle a vécu son exil dans plusieurs pays avant de s’installer à Montréal. Elle est l’autrice de trois romans chez Mémoire d’encrier : L’Ombre de l’olivier (2011), Le Parfum de Nour (2015) et Je suis Ariel Sharon (2018). Les racistes n’ont jamais vu la mer, coécrit avec Rodney Saint-Éloi, est paru en 2021, enfin La Danse des flamands rose, son dernier roman, paraît en août 2024. Elle est aussi traductrice. 

Oui, à une histoire d’avenir et de beauté. Je laisserais quand même place à la colère. Pour allumer le feu quand l’apathie gèle nos corps et nos esprits. 

Les racistes n’ont jamais vu la mer, éd. Mémoire d’encrier